Antiquités brocante de la tour

Documentations histoire et archives du passé.

Le guide du meuble ancien, l'histoire, les styles, les décors et usages, ainsi que les matériaux utilisés pour leur conctruction.
La bible des anciens meubles, tout ce qu'un amateur doit savoir pour acheter, vendre ou identifier un meuble et en apprécier sa valeur.

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Le guide du meuble ancien

La construction des meubles anciens


- Les principes de construction du meuble ont peu varié entre le XIV ème et le XIX ème siècle.

- Seules l'évolution de l'outillage, l'apparition d'énergies nouvelles et la fabrication en petites séries ont modifié la fabrication du meuble, l'améliorant sur le plan du rendement et du prix de revient, mais pas toujours sur celui de la qualité.


Les assemblages

- Jusqu’au XIVe siècle, la plupart des meubles fabriqués par les charpentiers de la petite cognée, sont constitués d'épaisses planches débitées par les scieurs de long puis corroyées, rendues planes, assemblées à joints vifs, par simple juxtaposition, et maintenues par des pentures de fer.


Assemblage à joints vif ou plat-joint.

- Au milieu du XIVe siècle, grâce à la diffusion de l'assemblage à tenon et mortaise, le meuble perd ses lourdes pentures.
- Plus léger, il est formé d'un bâti sur lequel viennent se fixer les panneaux.
- Le bâti est le plus souvent en chêne mais aussi en tilleul ou en sapin et construit de telle sorte que les panneaux puissent jouer librement et que le bois ait la possibilité de travailler sans se fendre.


Assemblage à tenon et mortaise.

- Les assemblages pour les bâtis sont, outre le système à tenon et mortaise, ceux à rainure, à rainure et languette, à faux-tenon et à queue d'aronde.
- Le pemier, souvent maintenu par des chevilles, est la technique la plus usitée en menuiserie et en ébénisterie.
- L'assemblage d'onglet, amélioration de l'assemblage à tenon et mortaise, apparaît au début du XVIe siècle.



Assemblage à rainure et languette ou embrèvement.


Assemblage à queue d'aronde ou d'hironde.


Assemblage à flottage d'onglet.

- C’est au XVIIIe siècle que naît, ou se développe, c’est un point de l'histoire de la technique mal éclairci, l'assemblage à queue d'aronde ou d'hironde ainsi nommé en raison de sa forme, qui évoque la queue d’une hirondelle.
- Ce procédé est utilisé notamment pour le montage des tiroirs ou celui de la traverse haute avant des meubles recouverts d'un plateau de marbre.

- Le montage à tourillon, cheville cylindrique s'engageant dans les trous borgnes, a été employé à partir du XIXe siècle, surtout pour l'assemblage des sièges.


Assemblage à tourillons.

- Le menuisier prépare les différentes parties de son meuble selon des calibres précis, résultats d'études, de tâtonnements et d'adaptations.
- Certains calibres sont renouvelés régulièrement, d'autres connaissent une utilisation intensive.
- Cela varie selon le degré d'invention des ateliers, le goût de la clientèle, ses exigences et celles de la mode.
- Le plus souvent et même dans les ateliers les plus réputés, les parties non apparentes du meuble ne sont pas corroyées.



Assemblage à emfourchement.


Les assemblages couramment utilisés.

L'usage de la colle et des vis

- Si le vieux principe quelquefois mis à mal qui interdit l'usage de la colle est la règle en menuiserie, il disparaît chez les ébénistes qui pratiquent le placage et la marqueterie, le collage des panneaux est parfois assuré par une pointe noyée dans le bois.

- Quoique le bâti d'un meuble d'ébénisterie diffère peu ou pas de celui d'un meuble de menuiserie, l'ébéniste évite les chevilles qui, si elles dépassaient, pourraient faire lever les placages.
- Pour juxtaposer deux panneaux les ébénistes utilisent la colle et emploient l'ajustage à plats-joints, recouverts ensuite par les placages ou la marqueterie.

- Dans les meubles anciens les vis sont utilisées pour fixer un accessoire métallique tels que serrures, anneaux, crochets ou pattes.
- Les ornementations de bronze, quant à elles, sont fixées par des pointes en laiton.
- Pour les garnitures et autres couvertures de siège on utilise des semences.
- Au XIXe siècle on assiste à l'abandon progressif des principes de la menuiserie et à la diffusion presque générale des techniques de l'ébénisterie, notamment du collage, même pour la construction des sièges.
- Si l'artisanat subsiste encore pour produire des pièces riches, ou uniques, le mobilier courant relève dès lors de l’industrialisation.



Images du guide du meuble ancien, construction des meubles anciens, les assemblages



A joints vif ou plat-joint.


A tenon et mortaise.


A rainure et languette ou embrèvement.


A queue d'aronde ou d'hironde.


A flottage d'onglet.


A tourillons.


A emfourchement.


A mis bois.


Assemblages couramment utilisés.


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